Une affection qui pèse sur les malades.
L’Association internationale pour l’étude de la douleur définit la douleur chronique comme « une douleur persistant au-delà du temps habituel de guérison ».
Certains patients confrontés à la douleur chronique font appel aux soins de kinésithérapie pour être soulagés.
De nombreux facteurs peuvent jouer un rôle d’une douleur vers une douleur chronique.
Ces facteurs peuvent être génétiques, biologiques, psychologiques ou sociaux. La question de la gestion de la douleur chronique doit être posée afin de permettre aux patients de vivre mieux.
La douleur chronique peut être invalidante. Elle est source de détresse et de frustration, notamment parce que, souvent, elle n’est pas très sensible aux traitements médicamenteux. C’est une affection pèse sur les malades et elle a des conséquences sur leur famille, leurs amis et le travail.
15 à 20 % de la population souffre de douleurs chroniques, dont 57 % de femmes. Les patients sont enfermés dans un cycle de douleur et de détresse. Cette situation impacte fortement la qualité de leur vie . Lorsque la douleur perdure dans le temps, elle devient une source d’épuisement physique et psychologique.
La psychothérapie cognitive dans le traitement de la douleur chronique
De plus en plus courante et indiquée dans la gestion de la douleur chronique, la psychothérapie vient en aide aux patients souffrant de douleur chronique.
On sait l’importance des facteurs psychologiques dans la perte de l’espoir de voir s’améliorer leurs situations.
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est d’une grande aide pour les patients. Son approche centrée sur l’ici, le maintenant et la relation de collaboration qu’elle instaure est bénéfique pour les patients.
La thérapie cognitivo-comportementale vise à améliore la qualité de vie du patient. Elle l’aide à adopter une attitude de décentration et un sentiment de contrôle sur sa vie et en développant des moyens de faire face à la douleur.
Sur le plan psychologique, les patients vivent des émotions qui vont de la peur de la douleur et d’une focalisation excessive sur elle. En résulte souvent une perte des activités et à la révolte.
Dans le cadre le thérapeute individualise la prise en charge en fonction du profil et du vécu du patient.
Changer de regard l’impact de la douleur pour changer votre vie.
Les démarches cognitivo-comportementales peuvent vous faire changer de regard sur l’impact de la douleur sur votre vie et votre avenir.
Vous pouvez fixer des objectifs précis et réalistes pour vous aider à assumer plus facilement une intensification de vos activités.
Cela vous aidera à :
- trouver le bon rythme au quotidien.
- augmenter vos activités grâce à la pratique de la relaxation peut vous
- modifier l’image de vous-même en améliorant votre condition physique.
- améliorer votre vie et votre vision de l’avenir.
- influencer positivement votre humeur.
- limiter l’impact de la douleur.
- apprendre à raisonner de façon plus équilibrer.
- mieux maîtriser vos émotions et à les exprimer.
- Augmenter la confiance en vous et votre capacité à accomplir une grande partie de vos objectifs.
Les techniques de relaxation sont souvent utiles, car elles apprennent à « déconnecter » ou à faire face aux situations stressantes.
Chez certains patients, la relaxation permet une meilleure gestion de la douleur. Vivre autrement la douleur peut vous permettre d’être plus en paix et gagner en sérénité.
L’acception permet également de prendre conscience de nouvelles possibilités et de gagner en confiance face aux restrictions liées à la douleur. Mettre en pratique ces divers outils avec régularité et réalisme peut vous permettre de reprendre certaines activités de loisir, des études ou un travail à temps partiel ou complet.
Plus d’informations sur la gestion de la douleur :
- Douleur Chronique. (Belgique)
- S.F.E.T.D. – Société Française d’Etude et de traitement de la douleur. (France)
- A.F.V.D. – Association Francophone pour Vaincre les douleurs. (France)
- A.I.E.C.D. – Association Internationale Ensemble Contre le Douleur. (Suisse)
- A.Q.D.C. – Association Québécoise de la Douleur Chronique. (Canada)
Stéphanie DEVISSCHER
Rédactrice presse